Qu’est-ce que c’est?

Les clubs philanthropiques traditionnels existent dans presque tous les pays du monde. Ils appartiennent à des fédérations qui administrent et gèrent leurs structures organisationnelles et leurs normes, communes à tous les groupes appartenant à la même association ; de cette façon, la plate-forme est constituée de manière à ce que les réunions et les projets réalisés entre les différentes sociétés puissent se dérouler de manière efficace.

Son histoire commence au début du siècle dernier aux États-Unis. A cette époque, les cercles d’affaires étaient très répandus, où les entrepreneurs et les personnes concernées ont rapidement compris que servir et/ou aider les autres était nécessaire et très intéressant du point de vue du prestige personnel et de la perception offerte au monde. L’idéal du service communautaire s’inspire des associations féminines de la seconde moitié du XIXe siècle.

Les clubs les plus connus à l’échelle internationale sont le Rotary, les Lions, les Kiwanis, Altrusa, Optimist, Zonta, Soroptimist, Ambassador Club, Civitan International et d’autres. Il y a d’autres organisations, associations, ONG, etc. qui ne peuvent être incluses dans ce que représentent les clubs philanthropiques.

Tous coexistent avec des clubs en ligne ou virtuels qui utilisent Internet et les réseaux sociaux comme moyen de communication entre leurs membres. Il s’agit d’une plateforme de rencontre idéale qui facilite la formation et vous permet de rester en contact.

Qu’est-ce qu’ils font ?

Ce type de regroupement organise et développe de grandes initiatives humanitaires, sociales, commerciales ou philanthropiques qui ne peuvent être soutenues par des individus ou des clubs.

Selon la taille du club, il peut y avoir des niveaux hiérarchiques supplémentaires ; s’il est trop grand, il sera divisé en plusieurs clubs donnant lieu à des districts, dont la taille se situe souvent entre celle d’une région et celle d’un groupe d’États. Ces districts correspondent rarement à des territoires politiques ou administratifs.

Qui en fait partie ?

Pour faire partie d’un club philanthropique, il existe des règles qui vous permettent de faire une demande d’accès. Chaque organisation élit ses propres membres, généralement dans la zone géographique du club. Dans la plupart des cas, un membre du club qui soumet une proposition pour qu’un candidat rejoigne l’entité, et seulement si les membres l’acceptent à l’unanimité, le candidat peut rejoindre le club. Une condition importante pour l’admission sont les préoccupations qui poussent la personne à adhérer, ceux-ci doivent être compatibles avec l’esprit et les valeurs de l’organisation. Les membres n’appartiennent pas à l’organisation internationale, mais à un club local individuel.

Cette diversité offre également à chaque partenaire la possibilité d’élargir son portefeuille de contacts, d’apprendre à connaître d’autres métiers, d’apprendre des expériences et des lacunes dans d’autres secteurs, ou de générer des synergies qui pourraient conduire au développement de projets.

L’éthique personnelle et professionnelle, la volonté de collaborer et de rendre des services au nom d’autrui et la tolérance sont des valeurs qui caractérisent les membres du club philanthropique ; contrairement aux préjugés généraux, un revenu ou un patrimoine particulièrement élevé, qui permettrait des dons importants, ne sont pas un critère d’admission. Sinon, les groupes les plus instruits sont présents dans ce type de club dans une proportion beaucoup plus élevée que l’équivalent dans la population générale.

Que sont-ils et que font-ils dans les réunions ?

La tenue de réunions est une pratique importante au sein du club car elle favorise l’amitié entre les membres, qui est un élément essentiel de la vie du club. Ils parlent des problèmes qui affectent la société proche du club et du monde, et bien sûr des projets en cours de développement. Souvent, les conférences données par les membres ou par des conférenciers invités sont une activité intéressante. La participation aux réunions est, en principe, obligatoire. Chaque formation est libre de décider à quel point elle est stricte et à quel point elle contrôle l’assiduité, et un membre peut être exclu par le club s’il la juge insuffisante.